Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
COULEUR
COULEUR
Publicité
COULEUR
Archives
5 mars 2007

DARAN

daranLe réalisateur Robert Altman, et de nombreux autres réalisateurs disent que la précarité peut vous amener à réaliser de belles œuvres, parce que vous êtes obligé d’être bon en cas de difficultés financières. Qu’en pensez-vous ?
Il y a aussi un danger à faire des choses moins libres parce qu’on est un peu sous la contrainte de la réussite de l’œuvre. C’est une arme à double tranchant. Ne pas être obligé de vendre des albums, ça peut faire faire de beaux albums aussi. Avec Le Petit Peuple du bitume, je suis allé au bout de ma démarche. Je suis en parfaire harmonie avec le moindre détail de cet album. Je l’ai maîtrisé de A à Z. J’en suis le seul responsable, j’assume complètement ce "suicide commercial"… (Il éclate de rire). Non mais, je suis un grand garçon, je sais ce que je fais. Quitte à ne pas passer à la radio, je vais faire le concept que je veux : cinquante-cinq minutes de musique en neuf plages, mais sans interruption. Une chanson d’introduction de neuf minutes trente… Ce n’est pas ce que les radios attendent, ce n’est pas ce qui est le mieux adapté aux casques de la Fnac. Avec Le Petit¨Peuple du bitume, je n’ai pas respecté les critères du marché, mais je n’ai rien inventé. Dans les années 1970, de nombreux artistes ne se souciaient pas de savoir si le refrain arrivait à une minute du début ou si le titre faisait trois minutes trente. C’est presque ridicule si on prend du recul. C’est XIII bis Records, un label indépendant, qui sort cet album. Les maisons de disque majors traditionnelles n’auraient pas su le faire. Ça s’est fait sur un coup de cœur des deux personnes les plus haut placées du label. J’aimerais surtout que cet album me permette de remplir les salles de concert du pays. On peut prendre l’album et le reproduire tel quel sur scène. Sur Pêcheurs de pierre, on avait rempli l’Elysée Montmartre. On va essayer de commencer petit et de remplir les salles un peu plus chaque fois. Interview RFI musique

Enorme point fort de cet album, la musique. Toutes les influences de Daran paraissent remonter à la surface pour nous donner un mélange très 70’s et très « Pink Floydien » dans une approche tout en douceur avec de longs passages instrumentaux. Le son des guitares est gras, lourd et pesant, très torturé mais si beau, si varié et travaillé à l’aide de nombreux effets qu’on ne s’en lasse jamais. Un pur régal pour les oreilles avec une alternance judicieuse entre morceaux lents et plus rapides qui nous emporte donc plus facilement au cœur du concept musical souhaité par Daran…   

1- Le petit peuple du bitume
2- La télévision
3- Mort ou vif
4- Belle comme
5- Gala gala etc...
6- Le Mouvement des marées
7- Au moins
8- Caméra de surveillance
9- (bonus track)

Biographie, discographie :wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Daran
                                                       

                      

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité